Lors d'un 15 août caniculaire, le commandant Abel Hamelin est réquisitionné pour l'interrogatoire critique d'une jeune gardée à vue alors même que sa femme est sur le point d'accoucher. Loi des séries, on lui adjoint pour quelques semaines une auteure de polars grande gueule et gaffeuse qui souhaite se documenter sur le quotidien des limiers de la crim'. S'il avait encore des doutes sur la qualité de son karma, Hamelin se voit confier une enquête sur un tueur en série qui sème les cadavres sur les adresses du jeu de Monopoly. Ou plutôt, co-confier, car il en partage la conduite avec son ennemi juré, le commandant Beck, qui ne recule devant aucun coup bas pour le discréditer et tirer les marrons du feu. Rue de Vaugirard, boulevard de la Villette, avenue Mozart... Au fil des adresses et des cadavres, Abel a le sentiment oppressant que le tueur sème des indices qui le désignent, lui Hamelin, comme étant directement lié aux meurtres. Lorsqu'une trace de son ADN est retrouvée sur une scène de crime, Hamelin n'a d'autre choix que de prendre la tangente, au risque de confirmer les soupçons qui pèsent sur lui, pour essayer de retrouver dans son passé et celui de ses parents la trace du mystérieux assassin. Avec l'aide des membres de son groupe, il se bat désormais contre la montre, le traumatisme de ses secrets de famille, un flic véreux qui lui voue une haine tenace désormais seul en charge de l'enquête et un tueur implacable qui le connaît mieux que personne et n'hésitera pas à s'en prendre celles qui lui sont le plus cher. De la rue Vaugirard à la rue de la Paix, après un détour par la Suisse, le champ de bataille devient chaque jour plus meurtrier.